Au menu de ce billet (le dernier à ne pas traiter du fond des conférences) : newcomers session, opening session, la halle d’exposition, ses posters, ses exposants, et un mot sur l’organisation des prochains billets.
Promis, c’est le dernier à ne pas traiter du fond de la conférence.
Le bal des débutants
Session 069 Newcomers Session (SI)
Find out how to get the most from your IFLA WLIC 2016 experience, be it through professional interaction, updating your knowledge, socialising or social media. This session offers a brief introduction to aspects of the Congress and IFLA as an organisation. The Newcomers’ Session is a great opportunity to start building and expanding your professional network.
1. Opening – Tatjana Hoeink, IFLA Membership Officer, Netherlands
2. Welcome by IFLA President – Donna Scheeder, IFLA President, United States
3. Welcome by IFLA Secretary General – Gerald Leitner, IFLA Secretary General, Netherlands
4. The local scene: Place and culture – Quanetta Batts, IFLA WLIC 2016 National Committee member, United States
5. Overview: How the IFLA Congress is structured and how to get the most out of it – Andrew McDonald, IFLA Governing Board Member, United Kingdom
6. From first-timer to committee member – Maria Violeta Bertolini, New Professionals SIG Convenor, Argentina
7. Exhibition: Why you should visit – Noelle Sicuro, OCLC – IFLA Corporate Supporter and Conference Sponsor, United States
8. Poster Session: A world tour of projects and ideas – Sabine Stummeyer, IFLA WLIC Poster Presenter, Germany
9. Spreading the word: Social media at the IFLA Congress – Natalia Molebatsi, IFLA WLIC 2016 Social Media Coordinator, South Africa
10. Closing – Tatjana Hoeink, IFLA Membership Officer, Netherlands
La newcomers session est quasiment indispensable à toute personne venant pour la première fois au congrès de l’IFLA. Outre les mots de bienvenue convenus des dirigeants de l’association et quelques explications sur le déroulement du congrès ou la culture locale, c’est surtout un encouragement à oser parler et s’engager.
Maria Violeta Bertolini, la représentante du groupe d’intérêt des nouveaux professionnels, a été particulièrement virulente sur ce point : les réunions de groupes d’intérêt ou de section ne sont pas fermées, et chacun peut y trouver sa place. Elle-même avait rejoint un comité de SIG, un peu par accident, dès sa première conférence.
L’autre intervention plus que convaincante était celle de Natalia Molebatsi, en charge des médias sociaux de la conférence. Le lien avec l’extérieur et la visibilité de notre conférence se font aujourd’hui en ligne. Communiquer et partager nos expériences et les éléments les plus intéressants de la conférence sur Twitter, Facebook et autres réseaux permet un « outreach », un contact extérieur dont notre profession ne peut que profiter.
J’évoquerai certainement ailleurs mon expérience de twitto dans cette conférence. Une très belle manière de créer des liens avec des inconnus partageant les mêmes préoccupations.
Ah, une remarque quand même : la phrase « Columbus is a safe city, but don’t walk alone at night, especially if you’re a woman », c’est un brin maladroit, voire carrément contradictoire.
Show set!
Téléprompteurs, light-show, costumes et hôte charismatique – cette Opening session veut être un spectacle à l’américaine. L’animation d’Olivier Sedra, speaker des Cleveland Cavaliers, est à la hauteur, du moins au début. Problème : on peine à cerner le fil rouge de ce spectacle, et le rythme ne tient pas. Quelques excellents moments, comme les couples d’acrobates grimpant aux rideaux, d’autres plus mous ou convenus (fanfare d’adolescents), et enfin des scènes incompréhensibles, comme les quelques figurants en (mauvais) costume de super-héros traversant la scène sans la moindre chorégraphie.
L’occasion d’apprendre tout de même que Columbus, outre un grand zoo (dont des employés sont venus nous vanter les mérites, accompagnés par un pingouin et autres bestioles), accueille un grand nombre de jeunes créateurs de mode, dont nous avons pu admirer quelques magnifiques créations. A posteriori, je pense qu’une simple séquence de défilé de mode aurait avantageusement remplacé une bonne partie des animations, et qu’un directeur artistique (plutôt qu’un comité) aurait fait beaucoup de bien. Le spectacle nous a quand même donné de quoi briser la glace en mode #MuchLulz pendant toute la semaine. Si c’était le but, c’est donc techniquement un succès.
(im)Posters syndrome
Il y avait à boire et à manger dans l’espace d’exposition le dimanche après-midi. Littéralement d’abord, avec l’apéritif d’ouverture, mais aussi métaphoriquement toute la semaine au niveau des posters. Même si leur nombre m’a d’abord paru relativement faible (au final 132 posters venus de 44 pays), ceux-ci représentaient finalement assez bien la diversité des enjeux et des sujets d’intérêt de la profession : des supports de promotion de la lecture enfantine jusqu’aux arides résumés d’articles scientifiques, chacun a pu rapidement trouver de quoi s’arrêter un moment pour lire ou converser avec les auteurs des présentations.
À voir: La galerie de photos d’American Libraries.
Leçons tirées pour la création d’un poster si l’envie m’en prenait :
- Ni trop, ni trop peu de contenu : le bon poster est un art difficile.
- Quand on n’a pas de graphiste à disposition, il faut savoir faire simple.
- Préparer un « elevator speech » d’une minute max. Vraiment, se poster devant l’affiche sans trop savoir qu’ajouter, c’est du gâchis, et ça met tout le monde mal à l’aise.
- Prévoir du matériel à distribuer (flyer, article imprimé ou carte de visite avec une adresse web) pour que les personnes intéressées puissent rapporter une trace de ce qu’ils ont vu et approfondir le sujet – certaines choses valent plus que 2 minutes d’attention.
So unfair!
Du côté des exposants, l’impression étrange d’être au Comptoir suisse dans une foire, mais vraiment très spécialisée. Des machines hors de prix (remplacez les jacuzzi et lits électriques par des aspirateurs à livres, distributeurs automatiques de livres/DVD et autres scanners tourne-page), des goodies, des VRP prêts à tout pour obtenir vos coordonnées… et Elsevier qui paie un stand sans daigner s’y pointer le premier jour.
Faute de stands de dégustation de vins, j’ai surtout visité les espaces réservés à des associations après un tour général. Auprès de Wikimedia, petit partage d’expériences, au cours duquel j’ai appris qu’une conférence aurait lieu le lendemain après-midi. Les organisateurs du congrès de Wroclaw faisaient une promotion efficace, qui donnait envie d’y aller. Enfin, l’American Libraries Association présentait sur son stand (entre autres) du matériel promotionnel pour lequel les autorisations de Disney semblent avoir été généreuses : Marvel et Star Wars mettaient les bibliothèques à l’honneur dans de nombreuses affiches.
Prochainement sur votre écran…
Maintenant que les billets d’ambiance sont terminés, je vais pouvoir passer au vif du sujet. Comme vous le constaterez si vous avez le courage et l’envie de lire l’intégralité de mes rapports, ils ne seront pas publiés dans l’ordre des événements. J’ai préféré organiser ces résumés et commentaires dans un ordre qui m’a paru plus logique ou cohérent, pour offrir une sorte de parcours intellectuel à travers le congrès. Voici donc le sommaire prévisionnel des prochains billets dédiés à cette conférence.
- Collections numériques, copyright et groupe d’intérêt DH
- Gestion de données
- Marketing et valeur des bibliothèques
- Neutralité du net et protection
- Hot topics & Wikipedia
- L’IFLA en 2016 et dans le futur
- Visites, chill, rencontres, et un dernier regard
J’aimerais publier un billet par semaine, mais une rentrée chargée, un article pour Hors-Texte et une formation à venir risquent de nuire à ma productivité. On verra bien.
À lire ailleurs : ce billet d’un autre primovisiteur francophone du congrès, Assane Fall (Sénégal).
Je place la photographie de couverture de ce billet sous licence CC0.
1 thought on “#WLIC2016, les premiers pas”